Agroforesterie

Corine et Jean-Marie FROMONOT ont démarré un très important programme d’agroforesterie sur 45 hectares de autour de leur ferme de la Loge. Le chantier est impressionnant. La plantation  (noyer commun, poirier sauvage, alisier blanc, alisier torminal, merisier commun, chêne sessile, chêne pubescent, tilleul à grandes feuilles) sera répartie sur 3 ans.

La première tranche d'une superficie de 15 hectares a été plantée à l'automne 2020 ainsi que plus de 2 km de haies (avec une vingtaine d'essences différentes) qui viennent compléter les 3 km déjà existants.

La ferme a également mis en place sur une surface d'un demi hectare un potager-verger où ont été plantés 40 arbres fruitiers (pommiers et pruniers) ainsi que 40 petits fruits (framboisiers, groseilliers, baies de gogi...)

L’agroforesterie, associe arbres et cultures sur une même parcelle agricole, en bordure ou en plein champ. Cette pratique ancestrale est aujourd’hui remise en avant car elle permet une meilleure utilisation des ressources, une plus grande diversité biologique et la création d’un micro-climat favorable à l’augmentation des rendements.
L'arbre, par son système racinaire aère les couches profondes du sol et développe la biodiversité. Il favorise l’alimentation en eau et en minéraux des cultures de surface. Il  limite le passage des nitrates dans les couches profondes du sol, ce qui réduit la pollution des nappes phréatiques. La fertilité du sol peut être améliorée par les feuilles qui tombent sur le sol et contribuent à l’alimentation azotée de la culture et réduisent l’utilisation d’engrais.

Les objectifs sont :
Améliorer la production de parcelles en optimisant les ressources du milieu 
Restaurer la fertilité du sol
Garantir la qualité et quantité de l’eau
Améliorer les niveaux de biodiversité et reconstituer une trame écologique  
Stocker du carbone pour lutter contre le changement climatique  

Par-delà la conduite d’une parcelle agricole, l’agroforesterie s’inscrit dans des projets de territoires (énergie, alimentation…) :
• Gestion de l’eau à l’échelle des bassins versant
• Augmentation des besoins en bois
• Pérennité de l’apiculture (qualité et diversité des ressources)
• Continuité et corridors écologiques
• Loisirs et activités de pleine nature (chasse, pêche, randonnée, agri-tourisme…).